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Saturday, March 15, 2025

Uncovered Bomb in Paris Area: The Ongoing Threat of Old Buried Shells

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A World War II bomb was discovered near Gare du Nord on the night of March 6-7, halting all train traffic. Weighing around 500 kg, it was found at a construction site in Saint-Denis. This incident highlights the ongoing danger of unexploded ordnance in France, with past discoveries causing evacuations and disruptions. Demining operations, led by experts, have neutralized hundreds of thousands of explosives since 1945, but past munitions continue to pose threats to public safety.

Découverte d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale à la Gare du Nord

La nuit du 6 au 7 mars a été marquée par la découverte d’une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale, provoquant l’arrêt total du trafic ferroviaire à la Gare du Nord. Ce dispositif explosif a été trouvé sur un chantier de construction à Saint-Denis, situé à seulement 2,5 kilomètres de la célèbre gare parisienne. Selon des sources, la bombe pèse environ 500 kilos et des opérations de déminage sont actuellement en cours.

Les dangers persistants des munitions non explosées

Ce n’est pas un événement isolé. En 2018, une autre bombe de la Seconde Guerre mondiale avait déjà causé l’interruption du trafic à la Gare de l’Est, également en Seine-Saint-Denis. D’autres incidents similaires se sont produits en 2019 et 2022, où des obus découverts dans les Hauts-de-Seine avaient perturbé le trafic entre la Gare de Saint-Lazare et les banlieues ouest de Paris.

Les opérations de déminage peuvent nécessiter l’évacuation de populations environnantes. Par exemple, en 2021, environ 4 500 personnes ont dû quitter leur domicile dans le quartier de Vaise à Lyon pour permettre le désamorçage d’un obus de 230 kilos. La même année, à La Ricamarie près de Saint-Étienne, 1 800 résidents ont également été évacués. En 2020, près de 2 300 habitants de Saint-Nazaire ont connu le même sort, tandis qu’en 2019, 25 000 résidents de Boulogne-sur-Mer ont été confinés chez eux pendant une opération de déminage.

Selon un rapport sénatorial de 2001, il reste encore de nombreuses munitions non explosées enfouies sous nos pieds en France. Il est estimé qu’un quart de milliard d’obus tirés pendant la Première Guerre mondiale et un dixième de ceux de la Seconde Guerre mondiale n’ont jamais explosé. L’élimination de cette menace est un projet de longue haleine. Depuis 1945, des opérations de déminage coordonnées ont permis de neutraliser 700 000 bombes aériennes, 13 millions de mines et 35 millions de projectiles divers, comme le souligne le ministère de l’Intérieur.

Malheureusement, ces vestiges des conflits passés continuent de représenter un danger. En 2023, une explosion de munitions en Manche a causé la mort d’une personne et blessé deux autres. De plus, en 2022, un habitant de Normandie a été gravement brûlé après avoir manipulé un résidu de munitions. En 2018, un collectionneur a perdu la vie après avoir touché un obus acheté dans une brocante.

Pour ce qui est de l’opération de déminage près de la Gare du Nord, elle est menée par les experts du Laboratoire Central de la Préfecture de Police de Paris. Ce sont les mêmes équipes qui ont désamorcé des obus de mortier d’origine allemande sur un chantier SNCF en Val-de-Marne l’année dernière. Partout ailleurs, c’est le Groupe d’Intervention de Déminage (GID) qui s’occupe de ces opérations. Créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale sous l’initiative du Général de Gaulle, ce groupe a pour mission d’assainir les opérations agricoles. Chaque année, plus de 450 tonnes de dispositifs explosifs sont collectées et détruites par environ 340 agents. Depuis la création de cette unité, 617 experts en déminage ont perdu la vie en service, selon le ministère de l’Intérieur.

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