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Sunday, March 16, 2025

Bétharram Scandal: Bayrou Stands Firm Against Leftist Pressure, Denies Knowledge of Sexual Violence

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Recent parliamentary sessions have seen increased scrutiny on François Bayrou regarding allegations of concealed sexual violence within the Notre-Dame-de-Bétharram institution, where his children studied. Manuel Bompard from La France insoumise accused Bayrou of lying about prior knowledge of the allegations, emphasizing the political silence on the issue. An inquiry into the state’s oversight of private schools is being proposed, while Bayrou maintains his innocence, labeling the controversy as unfounded and asserting he was unaware of any misconduct.

Les interventions sur cette affaire se sont multipliées ces derniers jours lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ce jeudi, la gauche intensifie la pression sur François Bayrou, l’accusant d’avoir dissimulé des violences et des agressions sexuelles au sein de l’institution catholique de Notre-Dame-de-Bétharram, où certains de ses enfants ont été scolarisés. ‘Nous faisons face à ce qui ressemble de plus en plus à un scandale d’État’, a affirmé ce matin sur RTL le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, rappelant que François Bayrou était ministre de l’Éducation nationale puis président du conseil général au moment des faits.

‘Un juge, un enseignant de cette institution catholique, une victime ont rapporté ces faits à M. Bayrou, et donc il ne peut pas, comme il l’a fait, sombrer dans le mensonge’, a déclaré avec indignation Manuel Bompard, qui a également trouvé ‘particulièrement choquant’ le ‘silence de la classe politique en général’ sur cette question. ‘Il est factuellement prouvé qu’il a menti’, a-t-il soutenu. ‘La question n’est pas de savoir si je pense qu’il a menti’, mais ‘de démontrer aujourd’hui, et nous sommes capables de le faire, qu’il a reçu un certain nombre de signalements et qu’il n’a pas agi pour mettre fin à ces faits’, a insisté le député de Marseille.

‘Comment se fait-il que 112 enfants aient pu être agressés, que certaines personnes aient été condamnées, d’autres se soient suicidées pendant plus de 60 ans sans aucune inspection ni vérification menant à la résiliation du contrat d’association de cette institution privée ?’, a questionné le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.

Une commission d’enquête bientôt envisagée ?

De son côté, le député rebelle Paul Vannier a demandé au président de la Commission des affaires culturelles d’organiser un vote pour ‘octroyer’ à sa commission ‘les prérogatives attribuées aux commissions d’enquête, pour une durée de six mois, sur les manquements de l’État dans le contrôle des établissements privés sous contrat’. Cette commission ‘pourrait examiner les actions des services de l’Éducation nationale concernant Bétharram au cours des 60 dernières années. Ces éléments ne relèvent pas du cadre de la procédure judiciaire en cours, qui concerne la commission de crimes’, a précisé l’élu à l’AFP.

Le parquet de Pau enquête depuis un an sur plus d’une centaine de plaintes concernant des violences physiques, des agressions sexuelles et des viols qui auraient eu lieu au sein du collège et du lycée Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, entre les années 1970 et 1990. La semaine dernière, des témoins interrogés par l’AFP, suite à une enquête de Mediapart, ont déclaré que le Premier ministre était au courant dès la fin des années 1990 d’accusations d’agressions sexuelles. Interrogé à deux reprises par des députés rebelles et écologistes, le chef du gouvernement a ‘rejetté’ les accusations de mensonge mercredi devant l’Assemblée nationale et dénoncé ‘des controverses artificielles’.

François Bayrou maintient sa défense

Il a confirmé cela à Le Monde(nouvelle fenêtre), dans un article publié en ligne ce jeudi matin. Le Premier ministre dénonce ‘un faux scandale avec une absence totale de preuves’ et répète qu’il ‘n’a jamais été au courant de ces affaires’ et qu’il ‘n’aurait pas inscrit (ses) enfants dans un établissement’ s’il avait su que ‘de telles choses’ s’y produisaient. Concernant les cas de sanctions physiques ou de méthodes éducatives ‘dures’ de l’institution, le chef du gouvernement balaie : ‘On a dit qu’au pensionnat, il y avait peut-être des gifles, je ne sais pas.’

Le Monde a également interrogé le Premier ministre sur un article de Sud-Ouest déterré par Mediapart, relatant une visite à l’institution le 5 mai 1996, lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale. Les remarques de François Bayrou sont ainsi citées dans le journal local : ‘Beaucoup de Béarnais ont ressenti ces attaques avec un sentiment douloureux et un sentiment d’injustice. Ce n’est pas le ministre, ce n’est pas le parent d’élèves qui parle, c’est le Béarnais.’ ‘Toutes les informations que le ministre pouvait demander, il les a demandées. Toutes les vérifications étaient favorables et positives. Le reste suit son cours.’ Interrogé par Le Monde sur ces déclarations, le chef du gouvernement a dénoncé ‘une déclaration mal interprétée’ par les journalistes de l’époque.

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